Accès à la profession

L’accès à la profession d’avocat est organisé par la loi du 31 décembre 1971, modifiée par la loi du 11 février 2004, ainsi que par le décret d’application du 21 décembre 2004 relatif à la formation professionnelle des avocats.
Il nécessite d’être admis à l’examen d’entrée à l’Ecole des avocats (EDA), organisé au sein de l’Institut d’Etudes Judiciaires (I.E.J.) par les Universités. Cet examen ne peut être présenté que trois fois et le candidat doit être titulaire de la première année d’un master de droit (4 ans) ou d’un diplôme équivalent.

Les étudiants ayant passé l’examen avec succès suivent une formation professionnelle de nature pratique dispensée par une Ecole des avocats. Il existe 15 écoles des avocats en France qui dispensent une formation initiale et continue.

La formation initiale se déroule sur 18 mois organisés autour d’enseignements et de stages, répartis en trois périodes :

  • une formation de 6 mois, délivrée par l’école des avocats, est consacrée aux acquis des fondamentaux portant notamment sur le statut, la déontologie et les aspects pratiques de l’exercice de la profession. Cette formation est commune à tous les élèves avocats ;
  • une période de 6 à 8 mois est consacrée à la réalisation d’un projet pédagogique individuel (P.P.I.). Cette période doit permettre à l’élève avocat de définir ses choix personnels et de préparer son intégration professionnelle ;
  • une troisième période au cours de laquelle l’élève avocat effectue un stage auprès d’un cabinet d’avocat.

A l’issue de cette formation, l’élève avocat doit passer avec succès l’examen du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (C.A.P.A.). Il prête alors serment devant la Cour d’appel et s’inscrit au barreau de son choix. Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’il a le droit de porter le titre d’avocat.
Des voies d’accès dérogatoires à la profession existent qui sont envisagées par les articles 97 et suivants du décret du 27 novembre 1991.